Lorsqu’on observe la coupe d’un nautile ou d’une ammonite, on ne peut éviter d’être frappé par la perfection de leur courbe spiralée.
Jacques Bernouilli (1654-1705), célèbre mathématicien dont les lois sur les fluides font autorité, fut si fasciné par la beauté mathématique de la courbe du Nautilus pompilius qu’il demanda qu’elle soit gravée sur sa tombe, et il l’appela spira mirabilis en raison de son schéma de croissance.
D’Arcy Thompson écrit « Dans la croissance d’une coquille, nous ne pouvons concevoir de loi plus simple que celle qui dit que la coquille doit grandir en largeur et en longueur dans les mêmes proportions invariables ; cette loi très simple est celle que la nature a tendance à suivre. La coquille, comme l’animal qui l’habite grandit en taille sans changer de forme. L’existence de cette relation de croissance constante, de cette forme constante, fait partie de l’essence de la spirale équiangle et peut être considérée comme la base de sa définition. »
Y aurait-il quelque harmonie ou quelque relation mathématique dans ces coquilles ?
Lire l’intégralité du texte Nautile, ammonite… curiosités mathématiques rédigé par Jacques Géraud ancien président du club et publié dans le bulletin interne du club – n°44 de juin 1998.