L’Argonaute

Alcide d'Orbigny - Planche Argonauta argo - Histoire Naturelle Générale... (1835)
  Alcide d’Orbigny – Planche Argonauta argo – Histoire Nat. (1848)*
           « Déjà au sommet de l’aurore point le fils de la lumière,                      fait de la lune,
                                     l’argonaute qu’un seul frisson dirige,                                                                  qu’un tremblant contact de l’écume a modelé,                                          et qui navigue sur la vague avec sa nef spirale de jasmin »                     Pablo Neruda**

 

Depuis l’antiquité, le comportement de ce mollusque céphalopode (ordre des Octopodes, famille des Argonautidae) qu’est l’Argonauta Linnaeus, 1758 intrigue et fascine les naturalistes et observateurs divers. On pourra se référer aux nombreux sites internet (voir en fin d’article) qui traitent de ce sujet soulignant l’intérêt que suscite encore l’Argonaute. Cet article n’a pas d’autres ambitions que de brosser à grands traits les jalons descriptifs et illustratifs de ce mollusque.

  • Dimorphisme sexuel important puisque le mâle ne mesure qu’1 ou 2 centimètres alors que la femelle atteint 40 à 50 cm à l’âge adulte. Les membranes (palmures) situées au bout de sa première paire de tentacules ont été comparées à des voiles, ce qui vaut à ce mollusque son nom d’Argonaute, confirmé par Linné en référence à Jason et les princes grecs partis sur leur navire Argo à la recherche de la toison d’or. Cf. ses plus anciennes représentations sur de nombreuses poteries anciennes (époque minoenne et mycénienne 3500 BP).

Le premier récit descriptif (mais fictionnel quant au mode de navigation supposé), qui subsiste est celui d’Aristote en 300 BC qui considère que la coquille/nacelle de l’argonaute femelle lui sert de bateau, six bras servent de rames et deux de voiles.  Lire la suite

 

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