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Visite scolaire à Grignon

Mise en place des ateliers par Delphin et HervéCe vendredi 25 juin 2021 de 14h00 à 16h00, nous avons accueilli à Grignon, une classe de 27 élèves de Mareil-sur-Mauldre, accompagnés de 5 adultes, 

Les enfants et leurs accompagnateurs ont été reçus par 4 membres du club de géologie (Daniel, Hervé D., Delphin et Yann) qui avaient organisé :

– 2 ateliers au pigeonnier : tri de sédiment et examen à la binoculaire de différentes sections de sédiments.

– et 2 ateliers dans la falunière: exposé face au front de taille et étude du sédiment.

Ces 2 heures passées avec des enfants de CE2-CM1 se sont déroulées comme prévu, à la satisfaction des enfants, de leurs accompagnateurs, de la maîtresse et des membres du club de géologie.

Le but de cette session était de faire découvrir aux enfants le métier de paléontologue, d’appréhender la démarche scientifique d’étude du sédiment, et de comprendre l’intérêt du site de Grignon.

Les enfants sont venus avec des fossiles trouvés dans la cour de leur école (probablement des couches lutétiennes moyen-supérieur affleurant dans leur cour de récréation).

Les photos sont de Yann.

Yann Deffontaine, Pdt du Club

 

Une version possible du mythe de Dédale

 

Excédé par les trahisons de Dédale, Minos le roi de Crète décide de l’enfermer avec son fils Icare dans le labyrinthe qu’il a lui-même construit pour enfermer le minotaure.  Quelles trahisons ?

 

1 – Il a construit la vache en bois qui a permis à Pasiphae, épouse de Minos, de s’accoupler avec le taureau blanc envoyé par Poséidon, donnant ainsi naissance au Minotaure.

 

 

"La flotte de Minos rentre dans les ports de Crète ; le vainqueur immole cent taureaux à Jupiter, et suspend dans son palais les dépouilles des vaincus. Cependant, opprobre de son lit, fruit horrible d'un adultère odieux, le monstre [le minotaure] à double forme croissait de jour en jour. Minos veut dérober au monde la honte de son hymen : il enferme le Minotaure dans l'enceinte profonde, dans les détours obscurs du labyrinthe. Le plus célèbre des architectes, Dédale, en a tracé les fondements. L'œil s'égare dans des sentiers infinis, sans terme et sans issue, qui se croisent, se mêlent, se confondent entre eux. Tel le Méandre se joue dans les champs de Phrygie : dans sa course ambiguë, il suit sa pente ou revient sur ses pas, et détournant ses ondes vers leur source, ou les ramenant vers la mer, en mille détours il égare sa route, et roule ses flots incertains. Ainsi Dédale confond tous les sentiers du labyrinthe. À peine lui-même il peut en retrouver l'issue, tant sont merveilleux et son ouvrage et son art !" Ovide "Les métamorphoses" Liber VIII, 152-168

 

2 – Par ses conseils à Ariane, une des filles de Minos, Dédale a aidé Thésée, venu de Grèce au titre de tribut pour servir de nourriture au Minotaure, à retrouver la sortie du labyrinthe après avoir tué le Minotaure que Minos avait enfermé à l’intérieur.

 

 

"Enfermé dans le labyrinthe, le monstre, moitié homme et moitié taureau, s'était engraissé deux fois du sang athénien. Après neuf ans, il tomba sous les coups du héros que le sort d'un troisième tribut condamnait à être dévoré. Thésée, à l'aide du fil d'Ariane, revient à la porte du labyrinthe qu'avant lui nul autre n'avait pu retrouver. Ovide "Les métamorphoses" Liber VIII, 169-18O Trad. Villenave, Paris, 1806. Remacle.org

 

Thesée combattant le minotaure -1855/1874 - Barye - Musée du Louvre

 

Suite à ces trahisons, Minos a enfermé Dédale et son fils Icare dans le labyrinthe. On connait leur fuite par les airs grâce à la fabrication par Dédale d’ailes à base de plumes cousues avec du lin et encollées avec de la cire. Icare, grisé par son vol, prend de l’altitude ; la cire fond et Icare meurt noyé en mer. Dédale s’est réfugié à Cadimos, en Sicile, à la cour du roi Cocalos.

Minos, furieux de l’évasion, a lancé un concours doté d’une forte récompense, pour retrouver Dédale : qui sera capable de faire passer un fil à travers une coquille (escargot ou mollusque marin) ? Minos pense que seul Dédale en est capable. Minos espère le démasquer en flattant son ego.  

Cocalos, après avoir pris conseil auprès de Dédale fait savoir, par messager, qu’il a la solution.

Minos se rend chez Cocalos à Cadimos avec sa coquille : percer l’apex de la coquille, l’enduire de miel, faire pénétrer par l’ouverture une fourmi attachée à un fil, obturer l’ouverture et attendre, après son cheminement le long de cette sorte de labyrinthe, la sortie par l’apex de la fourmi…et du fil.

 

Persuadé que Dédale se cache là, Minos le réclame à Cocalos mais périt ébouillanté dans son bain par une ruse des filles de Cocalos aidées par Dédale…

Cochlos ou cochlias ou cocalos utilisé d’abord par Aristote dans « Histoire des Animaux » désigne un coquillage, limaçon de mer, gastéropode (spiralé). Exemple Calliostoma cochlias.

 

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Le cauri, porcelaine monétaire

Comptage des Kawris dans un poste Boucle du Niger- crédit François-Edmond Fortier (1905) Wikipedia
Comptage des Kawris – Boucle du Niger- François Fortier (1905) in Wiki
                              SOMMAIRE

** Les cauris ** Les cauris, monnaie internationale ** Les cauris dans le "commerce circuiteux" ** Survivance monétaire des Cauris et autres usages

1- Les cauris

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Cauris : Petits coquillages blancs ovale du genre des Cypraea (porcelaines), qui ont servi de monnaie d’échange pendant des siècles en Asie et en Afrique. Cauris (en tamoul et bengali) Bouges (français), bujis (portugais), kowris (anglais).

Seules 2 espèces de Cauris vont nous intéresser : Monetaria moneta Linnaeus, 1758 et Monetaria annulus Linnaeus, 1758 de la famille des Cypraediae.

Monetaria moneta Linnaeus, 1758 est une petite porcelaine du genre Cypraea (cyprées) de 2 cm de long et de poids 2 gr, herbivore, irrégulière et aplatie, les bords sont calleux et rhomboïdals de couleur blanche à beige ;  mais le dorsum semble coloré en transparence, gris verdâtre ou gris bleu à marges jaunâtres, avec parfois des bandes transversales plus foncées. L’ouverture est large et blanche, avec des denticules prononcées.

Monetaria annulus Linnaeus, 1758 : c’est une petite porcelaine du genre Cypraea (cyprées)  de 2 cm de long et de poids 1,5/2 gr, herbivore, blanc perle, ornée d’un anneau jaune vif ou orangé. Le dorsum peut prendre différentes teintes bleu, gris, jaune. Sa bordure arrondie est régulière. 

L’aire de répartition générale des Cypraea est la zone tropicale Indo Pacifique, de la côte est de l’Afrique à l’Australie, du Japon aux Tuamotu et à Hawaï dans le Pacifique central. Mais plus spécifiquement l’aire de répartition des 2 espèces précédentes, dans la partie occidentale de l’Océan indien :

    * Monetaria moneta : Ceylan et les Maldives

    * Monetaria annulus : Entre Madagascar et le Mozambique. Lire la suite

Vente du Domaine de Grignon

Depuis le 8 février, fin de la première phase de sélection, seuls 4 dossiers restent en lice pour le rachat du domaine de Grignon, dont le projet porté conjointement par Grignon 2026 et la Communauté de communes Cœur d’Yvelines (regroupement de 31 communes) qui est soutenu par le Club depuis le début.

Les auditions des 4 derniers candidats retenus vont débuter début mars. Cloture des candidatures le 26 mars. La décision finale sera communiquée en avril/mai 2021.
 
  • Depuis le 16 mars, les étudiants occupent et bloquent l’accès au campus. Pour manifester votre soutien de dernière minute à ce projet, vous pouvez signer la lettre d’intérêt via le formulaire en ligne à cette adresse.
  • Le blocage du campus de Grignon par les étudiants relaté par Le Monde le 28 mars et par France info le 3 avril.
  • 6 Avril 2021 : Levée du blocage du Campus.  Bienvenue sur le site du mouvement des étudiants d’AgroParisTech Sauvons Grignon !
 

Messel. Une nouvelle découverte

Hirmoneura messelense - pollen trouvé dans le ventre de cette mouche découverte en 2021Une découverte récente faite dans la Grube de Messel par les scientifiques du Musée Seckenberg de Francfort : le ventre de cette mouche Hirmeneura messelense contient une grande quantité de grains de pollen qui ont pu être analysés et identifiés. 

L’étude – en anglais – a été publiée dans la revue Current Biology. Un article est traduit en français à partir du texte paru sur le site Science alert

L’Argonaute

Alcide d'Orbigny - Planche Argonauta argo - Histoire Naturelle Générale... (1835)
  Alcide d’Orbigny – Planche Argonauta argo – Histoire Nat. (1848)*
           « Déjà au sommet de l’aurore point le fils de la lumière,                      fait de la lune,
                                     l’argonaute qu’un seul frisson dirige,                                                                  qu’un tremblant contact de l’écume a modelé,                                          et qui navigue sur la vague avec sa nef spirale de jasmin »                     Pablo Neruda**

 

Depuis l’antiquité, le comportement de ce mollusque céphalopode (ordre des Octopodes, famille des Argonautidae) qu’est l’Argonauta Linnaeus, 1758 intrigue et fascine les naturalistes et observateurs divers. On pourra se référer aux nombreux sites internet (voir en fin d’article) qui traitent de ce sujet soulignant l’intérêt que suscite encore l’Argonaute. Cet article n’a pas d’autres ambitions que de brosser à grands traits les jalons descriptifs et illustratifs de ce mollusque.

  • Dimorphisme sexuel important puisque le mâle ne mesure qu’1 ou 2 centimètres alors que la femelle atteint 40 à 50 cm à l’âge adulte. Les membranes (palmures) situées au bout de sa première paire de tentacules ont été comparées à des voiles, ce qui vaut à ce mollusque son nom d’Argonaute, confirmé par Linné en référence à Jason et les princes grecs partis sur leur navire Argo à la recherche de la toison d’or. Cf. ses plus anciennes représentations sur de nombreuses poteries anciennes (époque minoenne et mycénienne 3500 BP).

Le premier récit descriptif (mais fictionnel quant au mode de navigation supposé), qui subsiste est celui d’Aristote en 300 BC qui considère que la coquille/nacelle de l’argonaute femelle lui sert de bateau, six bras servent de rames et deux de voiles.  Lire la suite

 

GRIGNON, UNE PASSION

                                  Claude à la recherche de la coquille…*

Après 26 années et 7 mois passés à la tête de l’Equipe de Grignon, émanation du Club Géologique de La Poste et Orange (ex France Télécom) en Île de France j’ai pensé qu’il était temps de céder la place à mon successeur, en l’occurrence, Yann Deffontaine qui a été élu à la tête de notre Association lors de l’Assemblée Générale de mars 2017.

Je rappelle qu’à l’origine du Club, en 1981, Jacques Géraud étant Président, j’ai commencé par en être le Vice-Président pendant 21 ans puis comme Président pendant 11 ans. J’ai dû également pendant un certain temps, représenter notre association auprès des instances nationales du Club basées à Lyon en Région PACA lors des réunions. Son Président National m’a demandé de le représenter auprès de la CACF (Convention des Activités Culturelles Françaises). La majorité des associations de théâtre, musique, …dépendaient de lui, de même que le Studio Raspail où se déroulaient leurs spectacles. Celui-ci ayant pris la mauvaise habitude de siphonner nos subventions à leur profit (Je crois que nous étions les seuls, avec Objectif Image Paris à participer aux frais à fonds perdus), nous en sommes partis.

Ultérieurement, Jacques m’est témoin que nous avons été pris violemment à partie par un courageux anonyme lors de l’AG Nationale du Club en 2009.  Aucun président de séance, aucun président de Région n’est intervenu. Dans ces conditions, nous n‘avons plus participé à aucune de ses réunions.

Dire que certains affirment que la vie est un long fleuve tranquille !

 Le document que j’ai rédigé poursuit deux buts : montrer ce qu’il a fallu faire pour, à partir de rien, sans connaissances spéciales, mais beaucoup de bonnes volontés, qui ne m’ont jamais manqué, arriver aux résultats que vous connaissez, et qui me rendent plutôt fier du travail que nous avons accompli.

Il a fallu convaincre les divers dirigeants de La Poste et France Télécom, fournir des dossiers pour espérer recevoir leurs subventions, mais aussi les dirigeants de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon, je pense tout spécialement à Messieurs Durey et Mélin qui nous ont toujours soutenus et encouragés et, in fine, Jean-Claude Fischer le Directeur du Muséum National d’Histoire Naturelle de l’époque. 

Le second but, plus personnel, c’était de laisser une documentation visible et documentée de ce qui m’a occupé autant de temps. Laisser aussi une trace pour nos successeurs.

« Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est la difficulté qui est le chemin », ainsi que je l’affirmais sur nos Bilans d’Activité.

Ils profiteront de notre travail de défricheurs, et j’espère qu’ils le continueront longtemps.

En quelque sorte, ils « entreront dans la carrière quand leurs aînés n’y seront plus ».

J’ai retrouvé des documents dont j’avais perdu la trace et je les ai ordonnés en chapitres. Cela permet à tous, mais aussi à moi de les retrouver plus facilement. J’ai remodelé leur liste pendant tout mon travail de rédaction pour aboutir à ce document que je vous laisse.

Claude HY

* Un clin d’œil à Claude qui m’a fait découvrir ce magnifique texte de Valéry ‘l’homme et la coquille’. JD

Sortie à Cuise la Motte : ANNULEE

La sortie à Cuise la Motte est annulée pour cause de nombre insuffisant de participants. 

Cuise la Motte – Cliché d’A. Robin (1925) extrait site de l’A.E.S.S.F.G. 
 
Bonjour à tous, 
 
J’ai le plaisir de vous proposer la visite de deux sites remarquables situés au cœur de notre passion commune le samedi 3 Octobre 2020
Ci-dessous une petite présentation de la journée. Je suis à votre disposition pour toute information complémentaire.
Merci de me confirmer votre présence dès que possible.
 
Amicalement, 
 
Delphin
 
1: Le Géosite de Cuise-la-Motte
 
Bien connu des paléontologues, le site fossilifère de Cuise-la-Motte (Oise) est le stratotype du sous-étage Cuisien, correspondant à la partie supérieur de l’Yprésien.
Certains d’entre vous on eu l’occasion d’y récolter sa faune fossile caractéristique dans le passé. 
Ouvert au public en 2019, le site protégé est très bien aménagé et montre différentes coupes stratigraphiques détaillées et expliquées. 
C’est l’AESSFG, dont 3 membres de notre association font parti qui a œuvré pour la mise en valeur du site et nous invite à venir le visiter ( http://aessfg.fr/?page_id=7 )
 
2: La carrière d’Eméville
 
La carrière ainsi que son treuil à moulin (dont la restauration s’est achevé en 2017) sont entretenus et mis en valeur par des passionnés incollables, membres de l’association Roches et Carrières ( https://www.rochesetcarrieres.fr/ ). 
La visite, encadrée par un bénévole de l’association, permettra de découvrir le site sous les aspects géologiques, historiques et environnementaux.
 
 
Déroulement de la journée et aspects pratiques:
 
L’accès aux 2 sites ainsi que les visites sont entièrement gratuits. 
Toutefois, une petite pièce pour soutenir l’association Roches et Carrières serait certainement appréciée en fin de visite (à votre bon vouloir!!). 
Seul le transport est donc à prévoir. Nous pourrons nous organiser pour co-voiturer. Des parkings sont aménagés sur les 2 sites. 
 
Arrivée sur le site de Cuise-la-Motte entre 10h45 et 11h. 
Nous aurons le plaisir de bénéficier si besoin des éclairages de Xavier sur place.
En fonction de la curiosité de chacun, la visite peut durer environ une heure.
Pour le déjeuner, prévoir un pique-nique. Deux tables seront à notre disposition sur le site ainsi qu’un abris ouvert en cas d’intempéries.
 
Nous sommes ensuite attendus sur le site d’Eméville entre 13h30 et 14h
Le trajet de Cuise-la-Motte à Eméville dure environ 30 minutes.
(Si besoin, en fonction des participants et de la météo, nous pourrons revoir l’heure d’arrivée du matin pour prendre plus ou moins le temps à midi.)
La visite du second site dure environ deux heures.