Les Travaux de Jacques

                             SOMMAIRE

** Anthropocène or not Anthropocène ? ** Les mosaïques de coquilles mésopotamiennes ** Nommer les coquilles aux XVI, XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles ** Les premières évocations des fossiles du BP ** Une histoire d'huitres ** Meretrix lusoria (Röding, 1798) ** La femme et la coquille ** 'Arts et préhistoire' au Musée de l'Homme ** La pourpre des Muricidae ** Coquilles aérophones ** L'ornementation des mollusques ** La spirale chez les mollusques ** Minéraux et coquilles dans les mosaïques ** Le tridacne,"bénitier" par excellence ** Documentation pour la détermination des Fossiles de l'Eocène du BP ** Une version possible du mythe de Dédale ** Le cauri porcelaine monétaire ** L’argonaute ** L'homme et la coquille ** La Grube de Messel ** 1976-2020 Historique du Club  ** Le calendrier républicain et la géologie ** Le patrimoine géologique ** Les Cisterciens de la Drôme et la géologie ** L'échelle chronostratigraphique ** Daguerre et les fossiles ** Cartes géologiques du BP ** Source de bitume du Puy de la Poix

Anthropocène or not Anthropocène ?

Considérant que l’influence humaine est désormais la principale force géophysique modifiant la Terre, surpassant les forces naturelles qui ont façonné notre planète pendant des millions d’années, le terme d’Anthropocène a été introduit par Paul Crutzen en 2002  pour caractériser l’impact de l’activité humaine sur la planète.

Ces changements sans précédent ont conduit certains scientifiques à adopter l’Anthropocène comme une nouvelle époque géologique, marquant la transition d’un monde façonné par des forces naturelles à un monde façonné par l’humanité. Ici

 

Les mosaïques de coquilles mésopotamiennes

Au cœur de la Mésopotamie antique, les cités puissantes de Mari et d’Ur ont révélé au monde une splendeur artistique unique à travers leurs mosaïques incrustées de coquilles marines. Ces œuvres d’art, témoins d’une civilisation florissante, allient la richesse des matériaux naturels à la finesse du travail artisanal. Ici

 

Nommer les coquilles aux XVIᵉ, XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles – fév.24

Au cours des XVI, XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, les fossiles au sens actuel du terme, passent progressivement d’un statut de curiosités de la nature au statut d’objet d’étude sérieux par les naturalistes, jetant ainsi les bases de la paléontologie moderne. Les naturalistes et les collectionneurs de curiosités ont été confrontés au défi de nommer les organismes marins vivants ou fossiles qu’ils découvraient et collectionnaient…jusqu’à la parution en 1758 de Systema Naturae par Carl von Linné. Ici

 

Les premières évocations des fossiles du bassin parisien – décembre 23

Albert le Grand (1200-évoque l’origine des fossiles en abordant les notions de transgression et de régression marine. Il propose également l’une des premières descriptions des fossiles du bassin de Paris, qu’il identifie comme des restes d’animaux aquatiques préservés dans les pierres de Paris grâce aux conditions de froid et de sécheresse de ces dernières. Ici

 

 

Une histoire d’huitres – sept 23

 

« Ce n’est pas un méchant homme, mais c’est un maniaque qui, en fait d’huîtres, ne se soucie que de l’écaille. » George Sand « Le gnome des huîtres » Ici

 

 

Meretrix lusoria (Röding, 1798) – avril 23

À l’intérieur de chaque famille de bivalves, les deux valves d’un spécimen se marient si parfaitement qu’elles ne peuvent être associées à celles d’un autre individu. Cette caractéristique a été à l’origine du jeu japonais appelé kai-awase, qui signifie littéralement « assembler les coquilles » ou jeu des « coquilles assorties » ou « jumelage de coquilles ». Apparu à l’époque de la cour de Heian, entre le VIIIe et le XIIe, ce jeu consiste à retrouver les paires de coquilles correspondantes. Ici

 

La femme et la coquille – mars 23

 

Sublimé par l’agrandissement effectué par Germain Richier, ce modeste débris atteint ainsi au statut de monument majestueux. « Le débris promu œuvre d’art » pour paraphraser un titre de Roger Caillois – in Arts, Paris, 1962. Ici

 

 

‘Arts & Préhistoire’ au musée de l’Homme – jan 23

Toutes les œuvres présentées dans cette exposition témoignent avec émotion de l’émergence de l’art sous la forme de premières figurations et représentations du monde réel, même si leurs motivations restent inconnues et leur interprétation ouverte à de nombreuses théories. Ici

 

La pourpre des Muricidae – nov 22

La pourpre antique d’origine marine est une teinture rouge violacée obtenue à partir de mollusques gastéropodes de la famille des Muricidées : Hexaplex trunculus  (Linnaeus, 1758), Bolinus brandaris  (Linnaeus, 1758) et Stramonita haemastoma (Linnaeus, 1767). Ici

 

Coquilles aérophones – août 2022

« Bientôt les accents farouches de la conque marine éclatèrent…Les différentes tribus voulurent à leur tour faire entendre leur chant de guerre, et chacune d’elles, jalouse de produire le sien avec avantage, déploya dans l’exécution la même fougue, l’entrecoupant de hourras et y jetant la rauque et sauvage rumeur des conques. » Max Radiguet (1816-1899) Les derniers sauvages. La vie et les mœurs aux îles Marquises (1882). Ici

 

L’ornementation des mollusques- mars 2022

« …Ensuite, d’énormes strombes leur succèdent, des strombes qui ressemblent à des mains ouvertes, d’un rose de porcelaine ; puis viennent des jonchées ou des morceaux de turritelles géantes, et la plage, alors toute de nacre blanche, miroite magnifiquement sous le soleil. Prodigieux amas de vies silencieuses et lentes, qui ont été rejetées là après avoir travaillé des siècles à sécréter l’inutilité de ces formes et de ces couleurs. » Pierre Loti, Le désert (1894)  Ici

 

La spirale chez les mollusques – mars 2022

« Peut-être, ce que nous appelons la perfection dans l’art (et que tous ne recherchent pas, et que plus d’un dédaigne), n’est-elle que le sentiment de désirer ou de trouver, dans une œuvre humaine, cette certitude dans l’exécution, cette nécessité d’origine intérieure, et cette liaison indissoluble et réciproque de la figure avec la matière que le moindre coquillage me fait voir ? » Paul Valéry, l’homme et la coquille (1944) Ici

 

Minéraux et coquilles dans les mosaïques – déc 2021

L’opus musivum est une technique qui mêle la mosaïque, la peinture murale et le stuc. Développé dans l’empire romain à partir du IIème siècle av. J.C. il utilise des matériaux aussi divers que les coquilles, – Littorina littorea (bigorneau), cardium edule (coque), murexpecten moules, ormeaux, strombes…  Ici

 

Le Tridacne, « bénitier » par excellence – juil 2021

Lors de son cheminement entre Le Caire et Gaza à travers les déserts du Sinaï et du Negev, Pierre Loti évoque son arrivée sur les bords du golfe d’Aqaba :  » Maintenant, nous marchons sur des coquilles, des coquilles comme jamais nous n’en avions vu. Pendant des kilomètres, ce sont de grands bénitiers d’église, rangés par zones ou entassés au gré du flot rouleur. » Pierre Loti, Le désert (1894) Ici

 

Documentation pour la détermination des Fossiles de l’Eocène du BP – avril 2021

 

Les ouvrages de référence pour la détermination des fossiles de l’Éocène qui sont indiqués dans ce document sont pour la plupart libres de droit et disponibles sous forme numérique.  Ici

 

Une version possible du mythe de Dédale – avril 2021

Excédé par les trahisons de Dédale, Minos le roi de Crète décide de l’enfermer avec son fils Icare dans le labyrinthe qu’il a lui-même construit pour enfermer le minotaure.  Quelles trahisons ? Avoir, par ses conseils à Ariane, une des filles de Minos, permis à Thésée, venu de Grèce au titre de tribut pour servir de nourriture au Minotaure, de retrouver la sortie du labyrinthe après avoir tué le Minotaure que Minos y avait fait enfermer…Ici

 

Le cauri, porcelaine monétaire – avril 2021 – maj avril 2023

 

Le cauri est le premier et un des plus importants systèmes monétaires mondiaux  Ici

 

 

L’argonaute – mars 2021

 

Zoom sur un mollusque céphalopode mythique  Ici

 

 

L’homme et la coquille – février 2021

Ce document met en lumière, à travers des extraits d’œuvres de quelques auteurs, leurs efforts de représentation, désignation, description et classement des coquilles, ainsi que leurs explications sur l’origine des fossiles et les mécanismes de sédimentation. Il témoigne en réalité d’une lente maturation d’un savoir cumulatif menée par les ‘prédécesseurs‘, et les ‘précurseurs‘, considérés comme ‘éclaireurs‘ dont les tâtonnements, erreurs, répliques incessantes des idées archaïques et vues nouvelles, voire fulgurances, ont contribué à l’avènement des authentiques ‘fondateurs‘ de la paléontologie moderne. Ici

 

La Grube de Messel (RFA) – avril 2020

La « Grube » (fosse) de Messel en Allemagne est un site bien connu des paléontologues, réputé pour sa richesse exceptionnelle en biodiversité et la qualité de conservation remarquable (Konservat-Lagerstätten) de la faune et de la flore terrestres et lacustres de l’époque lutétienne. La « Grube » de Messel (inscrite au patrimoine de l’UNESCO) est la sœur jumelle de la « Falunière » de Grignon, autre point-chaud de la biodiversité marine reconnu pour la richesse et la qualité de conservation d’organismes benthiques.  Ici

 

 1976-2024 Historique du Club – juil 2024

A l’initiative de François Bernardini, la structure nationale du ‘Club Géologique la Poste France Telecom et leurs filiales’, est fondée en 1976. En 1979 la première section parisienne, Paris Ouest, est constituée. Les sections Paris et Paris Est sont constituées en 1981 et 1982. En 1984, la section Île-de-France est créée par regroupement des 3 sections régionales initiales : Paris Ouest, Paris et Paris Est. Cette section Île-de-France devient en 2018 le Club géologique Île-de-France. Ici

 

Le calendrier républicain et la géologie – nov 2018

 

Mais quel est le lien entre le calendrier républicain de 1792 et la géologie ? Il se trouve dans les noms des jours du mois Nivôse, où l’on trouve pèle mêle le jour de la Houille, du Bitume, du Soufre, du Granit, du Grès, du Silex, du Marbre… qui se mêlent au jour du Fumier, du Chien, du Chat. Ici

 
Le patrimoine géologique – juil 2018

L’arrêté de protection de géotope du site d’intérêt géologique du domaine de Grignon à Thiverval-Grignon (une zone incluant tout le secteur autour de la Falunière et une zone incluant la Côte aux buis – voir carte sur l’arrêté) ainsi que celui relatif au site de la Ferme de l’Orme à Beynes signés par le Préfet des Yvelines le 26 mai 2018 sont l’occasion d’évoquer la lente évolution de la notion de patrimoine et plus particulièrement celle du patrimoine géologique et de sa protection.  Ici

 

Les Cisterciens de la Drôme et la Géologie – juin 2018

 

En 1869, les moines cisterciens de l’abbaye d’Aiguebelle, fondée en 1137 dans la Drôme provençale aux confins du Dauphiné et de la Provence, ont inauguré une activité de chocolaterie qui a connu un succès remarquable.  Ici

 

L’échelle chronostratigraphique – avril 2018

Une échelle chronostratigraphique fournit un cadre pour classer chronologiquement les  événements géologiques survenus depuis la formation de la Terre jusqu’à nos jours. Cette échelle divise l’histoire de la Terre en différentes périodes de temps appelés éons, ères, périodes, époques et étages. Ici 

 

Daguerre et les fossiles – mars 2018

Louis Daguerre réalisa en 1837, à la fois la première photographie de fossiles (à gauche) exposés au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) de Paris dans « la petite salle des fossiles » ainsi que ce qui semble être le premier portrait photographique, celui de M. Huet,  graveur, qui lui avait facilité l’accès au Museum. Ici

 

Cartes géologiques du BP – février 2016 

Sous l’impulsion de Jean-Etienne Guettard (natif d’Etampes, ancien assistant de Réaumur), assisté du jeune Antoine Laurent de Lavoisier, la cartographie géologique moderne prend naissance dans la région d’Etampes : la « Carte minéralogique où l’on voit la nature et la situation des terreins qui traversent la France et l’Angleterre » de Jean Etienne Guettard qui parait en 1746 est considérée comme la première carte géologique jamais publiée.  Ici

 

Source de Bitume du Puy de la Poix (63) – 2010

La surface du puy était noire, parsemée de quelques plaques blanchâtres et jaunâtres, et recouverte d’eau et de bulles (mais pas seulement les bulles provoquées par la pluie qui tombe averse !) témoignant de la présence de bitume. Voilà le puy de la Poix !  Ici

 

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