Jacques Géraud ancien président du club de 1980 à 2002 vient de quitter son domicile en région parisienne pour se rapprocher de ses enfants dans le Sud de la France.
Photo ci-contre : Jacques Géraud prononçant le 26 octobre 1988 dans la salle du Palais de la Découverte à Paris le discours d’inauguration de l’exposition ‘Une terre des hommes’ parrainée par Jean Pierre Roucan (MNHN).
A l’occasion de son déménagement, Jacques Géraud a légué au Club sa collection de minéraux et sa collection de coiffes (casquettes) de postiers.
Si les minéraux ont été transférés au club par Jean, Cathy, Daniel et Michel, les vitrines sont encore pour l’instant à l’ancien domicile de Jacques Géraud. Lorsque les activités reprendront pleinement leur cours, il pourra être envisagé d’exposer cette collection dans sa présentation d’origine*.
Quant à la collection de coiffes de postiers, Jacques Géraud, qui était Receveur de Bureaux de Poste, l’a constituée grâce à des contacts noués avec ses homologues de nombreux pays étrangers. Si cette collection est majoritairement constituée de coiffes européennes, elle possède aussi de nombreux exemplaires en provenance notamment de l’Extrême-Orient (Birmanie, Chine, Japon…). Une exposition de quelques-unes de ses coiffes est en cours d’installation par Daniel dans les locaux de la Poterne. Cette collection n’a pas vocation à rester la propriété du Club. Avec l’accord de Jacques Géraud, des démarches sont menées auprès de différents musées postaux pour faire don de cette collection dans son intégralité.
Quelques exemplaires de la collection. Photos de Daniel et Cathy.
Pour ton énergie et ton dynamisme au service de l’animation du Club qui a permis, sous ta présidence, une sorte ‘d’âge d’or’ dans la vie du Club (nombre d’adhérents, organisation de très nombreuses expositions prestigieuses et sorties terrain qui remportèrent un franc succès), pour le legs de tes collections au Club, merci Jacques !
*Courant septembre 21, les vitrines ont été récupérées et entreposées dans le local du club.
Ce vendredi 25 juin 2021 de 14h00 à 16h00, nous avons accueilli à Grignon, une classe de 27 élèves de Mareil-sur-Mauldre, accompagnés de 5 adultes,
Les enfants et leurs accompagnateurs ont été reçus par 4 membres du club de géologie (Daniel, Hervé D., Delphin et Yann) qui avaient organisé :
– 2 ateliers au pigeonnier : tri de sédiment et examen à la binoculaire de différentes sections de sédiments.
– et 2 ateliers dans la falunière: exposé face au front de taille et étude du sédiment.
Ces 2 heures passées avec des enfants de CE2-CM1 se sont déroulées comme prévu, à la satisfaction des enfants, de leurs accompagnateurs, de la maîtresse et des membres du club de géologie.
Le but de cette session était de faire découvrir aux enfants le métier de paléontologue, d’appréhender la démarche scientifique d’étude du sédiment, et de comprendre l’intérêt du site de Grignon.
Les enfants sont venus avec des fossiles trouvés dans la cour de leur école (probablement des couches lutétiennes moyen-supérieur affleurant dans leur cour de récréation).
Excédé par les trahisons de Dédale, Minos le roi de Crète décide de l’enfermer avec son fils Icare dans le labyrinthe qu’il a lui-même construit pour enfermer le minotaure. Quelles trahisons ?
1 – Il a construit la vache en bois qui a permis à Pasiphae, épouse de Minos, de s’accoupler avec le taureau blanc envoyé par Poséidon, donnant ainsi naissance au Minotaure.
"La flotte de Minos rentre dans les ports de Crète ; le vainqueur immole cent taureaux à Jupiter, et suspend dans son palais les dépouilles des vaincus. Cependant, opprobre de son lit, fruit horrible d'un adultère odieux, le monstre [le minotaure] à double forme croissait de jour en jour. Minos veut dérober au monde la honte de son hymen : il enferme le Minotaure dans l'enceinte profonde, dans les détours obscurs du labyrinthe. Le plus célèbre des architectes, Dédale, en a tracé les fondements. L'œil s'égare dans des sentiers infinis, sans terme et sans issue, qui se croisent, se mêlent, se confondent entre eux. Tel le Méandre se joue dans les champs de Phrygie : dans sa course ambiguë, il suit sa pente ou revient sur ses pas, et détournant ses ondes vers leur source, ou les ramenant vers la mer, en mille détours il égare sa route, et roule ses flots incertains. Ainsi Dédale confond tous les sentiers du labyrinthe. À peine lui-même il peut en retrouver l'issue, tant sont merveilleux et son ouvrage et son art !"Ovide "Les métamorphoses" Liber VIII, 152-168
2 – Par ses conseils à Ariane, une des filles de Minos, Dédale a aidé Thésée, venu de Grèce au titre de tribut pour servir de nourriture au Minotaure, à retrouver la sortie du labyrinthe après avoir tué le Minotaure que Minos avait enfermé à l’intérieur.
"Enfermé dans le labyrinthe, le monstre, moitié homme et moitié taureau, s'était engraissé deux fois du sang athénien. Après neuf ans, il tomba sous les coups du héros que le sort d'un troisième tribut condamnait à être dévoré. Thésée, à l'aide du fil d'Ariane, revient à la porte du labyrinthe qu'avant lui nul autre n'avait pu retrouver.Ovide "Les métamorphoses" Liber VIII, 169-18O Trad. Villenave, Paris, 1806. Remacle.org
Suite à ces trahisons, Minos a enfermé Dédale et son fils Icare dans le labyrinthe. On connait leur fuite par les airs grâce à la fabrication par Dédale d’ailes à base de plumes cousues avec du lin et encollées avec de la cire. Icare, grisé par son vol, prend de l’altitude ; la cire fond et Icare meurt noyé en mer. Dédale s’est réfugié à Cadimos, en Sicile, à la cour du roi Cocalos.
Minos, furieux de l’évasion, a lancé un concours doté d’une forte récompense, pour retrouver Dédale : qui sera capable de faire passer un fil à travers une coquille (escargot ou mollusque marin) ? Minos pense que seul Dédale en est capable. Minos espère le démasquer en flattant son ego.
Cocalos, après avoir pris conseil auprès de Dédale fait savoir, par messager, qu’il a la solution.
Minos se rend chez Cocalos à Cadimos avec sa coquille : percer l’apex de la coquille, l’enduire de miel, faire pénétrer par l’ouverture une fourmi attachée à un fil, obturer l’ouverture et attendre, après son cheminement le long de cette sorte de labyrinthe, la sortie par l’apex de la fourmi…et du fil.
Persuadé que Dédale se cache là, Minos le réclame à Cocalos mais périt ébouillanté dans son bain par une ruse des filles de Cocalos aidées par Dédale…
Cochlos ou cochlias ou cocalos utilisé d’abord par Aristote dans « Histoire des Animaux » désigne un coquillage, limaçon de mer, gastéropode (spiralé). Exemple Calliostoma cochlias.
Une découverte récente faite dans la Grube de Messel par les scientifiques du Musée Seckenberg de Francfort : le ventre de cette mouche Hirmeneura messelense contient une grande quantité de grains de pollen qui ont pu être analysés et identifiés.
L’étude – en anglais – a été publiée dans la revue Current Biology. Un article est traduit en français à partir du texte paru sur le site Science alert.
Voici le compte-rendu de notre réunion « Paléo-Grignon » du 18 avril 2020.
Une réunion audio-vidéo riche et passionnante, comme en témoigne le compte-rendu. Daniel m’a aidé à rectifier des erreurs avant diffusion, ce dont je lui sais gré. Je joins au compte-rendu le glossaire sur les gastéropodes envoyé par Xavier.
Notre prochain rendez-vous est fixé au samedi 2 mai 2020 à 10h00, en vidéo Skype et en audio (même numéro que d’habitude).
Merci à tous pour votre participation, et aussi pour vos questions et réponses.
Très bonne quinzaine confinée à vous.
Amicalement, Yann
Confinement oblige, les réunions de l’équipe Grignon se tiennent maintenant en visio. Et cela depuis le 28 mars. Vous pourrez retrouver le CR établi par Yann dans la rubrique CR des réunions (accès réservé).
Le 3 mars avait lieu le vernissage de l’exposition « Un monde minéral » en partenariat avec la Société Artistique IdF, le Club Géologique IdF et Objectif Image Paris au 8, rue Brillat Savarin 75011 –
Suite aux mesures annoncées par le gouvernement pour endiguer la propagation du coronavirus, le Club Géologique d’Île de France :
– supprime, jusqu’à nouvel ordre, toutes les séances d’atelier dans son local de la Maison des Associations du 8 rue Brillat-Savarin à Paris. Seul demeurera possible un passage rapide, ponctuel et individuel de membres du CA au local pour vérification de rangement et sécurité, et ce dans le respect les règles édictées par le gouvernement.
– supprime la visite guidée de l’exposition « un monde minéral » le 24 mars 2020 annoncée sur le portail malin.
– supprime l’animation géologique prévue le 1er avril avec le Club Musical et la Compagnie du Message.
– reporte à une date indéterminée l’Assemblée Générale prévue le 21 mars 2020, ainsi que le Conseil d’administration qui devait suivre l’AG.
– supprime toutes les réunions rue Brillat-Savarin à Paris.
– supprime toutes les réunions au pigeonnier de Grignon. Une première réunion a eu lieu à l’aide d’un numéro d’audio-conférence le 14 mars 2020. Le calendrier de réunions de Grignon est maintenu, uniquement en audio-conférence.
Nous rétablirons nos activités lorsque les directives gouvernementales le permettront.
La reprise de nos activités, progressive ou non, fera l’objet de communications de ma part.
Je ne peux que vous engager à ne pas sous-estimer la gravité de la contamination qui nous attend.
Les cas de l’Espagne et de l’Italie aujourd’hui sont édifiants, et nous avons à peine 8 jours de décalage avec eux en ce qui concerne la propagation du virus.
Prenez toutes vos dispositions pour limiter dores et déjà au maximum vos sorties et réunions, et limiter ainsi votre exposition au coronavirus.
Notre club a toujours été un très bel exemple de collaboration et d’entraide bénévole. Ce repli sur soi temporaire est une façon de collaborer collectivement à la lutte contre la propagation du virus.
Nous nous retrouverons bientôt pour partager à nouveau nos passions, dans l’amitié qui est au cœur de la devise de notre club.
1. Création de la structure nationale du Club Géologique
Le mouvement associatif a conquis, dans les années 1970, un droit de cité que personne ne saurait contester. C’est ainsi qu’au sein de La Poste et de France Telecom plus de 1500 associations de personnel, tant nationales que régionales et départementales, ont vu le jour.
Ces associations ont pour objet les domaines les plus divers : la prévoyance et la solidarité, les activités sportives et de loisirs, les activités culturelles, les activités économiques et de restauration…
C’est dans cette dynamique que s’est constituée en 1976, sur l’initiative de François Bernardini, la structure nationale du ‘Club Géologique la Poste France Telecom et leurs filiales’, Association régie par la Loi de 1901, dont l’objet est l’étude de la structure du globe et de son histoire. Statuts actuels de la structure nationale.
Les activités de cette structure nationale sont tournées vers 3 disciplines :
La Minéralogie (Etude des roches, des minéraux tant amorphes que sous forme cristalline), la Paléontologie (Etude des fossiles, restes d’organismes animaux ou végétaux), la Préhistoire (Etude de l’origine et de l’évolution de l’homme à travers les restes fossiles, les outils, armes, objets manufacturés, constructions…)
Le volet pédagogique de ces 3 disciplines est appréhendé par des sorties in situ (carrières, affleurements, bords de mer…) -la recherche est organisée tant dans la région parisienne qu’en province voire à l’étranger-, par la visite de musées, d’expositions, de bourses d’échanges et toutes manifestations susceptibles d’enrichir les connaissances.
L’organisation d’expositions est également assurée à partir de d’objets issues des collections personnelles des adhérents et parfois avec l’appui de contributeurs externes institutionnels ou privés. Dans les années 80, le Club National organise une dizaine d’expositions à Paris. Exposition en 1987 au Foyer PTT de Paris 18ème (voir rubrique Expos).
François Bernardini fut le premier président de cette structure nationale. En 1976 le CA était composé de Michel Ridet, Claude Lajeunie, Francis Puig et Arlette Gabelataud. Les présidents suivants seront Michel Ridet, Daniel Coutier, Luc Delporte et JL Vercruysse, l’actuel Pdt.
Ce Club national fédère progressivement 9 sections régionales : Aquitaine, Auvergne/Limousin, Bretagne, 3 sections parisiennes, Languedoc/Roussillon, Nord, Nantes/Pays de Loire, Provence/Cote d’Azur, Rhône Alpes/Dauphiné. En 2019 les sections Bretagne, Languedoc/Roussillon et Nord n’existent plus. En 2017, les 6 sections actives regroupent 280 adhérents (30% origine Poste, 30% origine Orange et 40% Extérieurs).
Les AG du Club National sont organisées à Paris de 1979 à 1983 (de 79 à 82 au siège de l’ENSPTT rue Barrault 75011, ampli Thévenin et en 1983 au centre de tri postal de Paris-Brune 75014), puis chacune des sections régionales accueille, jusqu’à aujourd’hui, à tour de rôle l’AG avec à chaque fois au programme des sorties in situ.Localisations des AG nat de 1984 à 1997.
Les sections régionales fonctionnent soit sous le régime de la Loi de 1901, soit sous forme de délégations pour leur propre région.
2. La section Île de France
En 1979 la première section parisienne Paris Ouest dont le siège se trouve rue Barrault (75013) et le lieu de réunion à Carrière-sur-Seine (78) est constituée. Le Conseil d’Administration est composé de Jean-Marc Planchaud président à qui Jacques Géraud succède en 1980, de Claude Hy pdt-adjoint, Claude Grassi vice-pdt, Claude Pichon responsable des sorties. Les 2 autres sections Paris et Paris Est sont constituées en 1981 et 1982. Jacques Géraud devient le coordonnateur des 3 sections parisiennes.
Les activités de ces premières sections franciliennes reprennent à leur compte les activités prévues par la structure nationale du Club géologique et décrites au §1.
En 1984, sur proposition de Michel Ridet, Pdt du club National, la section Île de France (désormais dénommée ‘le Club IdF’ dans le reste du document) est créée par regroupement des 3 sections régionales initiales Paris Ouest, Paris et Paris Est.
Le Club IdF a fonctionné jusqu’en 2003 dans le cadre d’une délégation de la structure nationale avec cependant un Règlement Intérieur spécifique qui encadre toutes ses activités : fonctionnement du Club, gestion du patrimoine, gestion du local, atelier, micromontage, sorties in Situ.
Le 1er mars 2003, lors d’un Assemblée Générale Extraordinaire, le Club IdF se dote de ses propres statuts sans aucun lien de dépendance juridique avec la structure nationale et devient le ‘Club Géologique des personnels de la Poste et de France Telecom – région Île de France’.
Le Club IdF est présidé par Jacques Géraud de 1984 à 2002, par Jacques Petipas de 2003 à 2004, par Claude HY de 2005 à 2016 (vice-président depuis l’origine) et par Yann Deffontaine depuis 2017.
En l’absence de local attitré, les premières réunions du Conseil d’Administration se tiennent dans le bureau du Pdt Jacques Géraud rue François Bonvin, puis en 1988 rue du Commandant Mouchotte (75014). Le Club IdF obtient en 1990 la mise à sa disposition d’un local situé dans les bâtiments de la Poste 86 rue de Lourmel (75014). En 2000 ce local est abandonné au profit de 2 bureaux situés dans la Maison des Associations d’Orange au 57 rue de la Colonie (75013). En 2008, suite au désengagement d’Orange du milieu associatif, nouveau déménagement vers la Maison des Associations de la Poste 8 rue Brillat Savarin (75013) où l’atelier est déjà implanté depuis 2007. Cette adresse devient le siège du club géologique IdF. Photo de l’inauguration le 18 nov 2008 par Georges Lefebvre, DG de la Poste, à droite, Claude Hy à gauche et Michel Nguyen au centre.
Initialement, comme les autres associations de personnel, le Club IdF est subventionné par la Poste et France Telecom (puis Orange à partir de 2000) sous la forme d’une contribution financière et/ou d’une attribution de locaux, de crédits d’autocar, d’imprimerie… A partir de 2008, Orange se désengage du subventionnement du milieu associatif et seule la Poste, à travers la Direction Nationale des Affaires Sociales, assure désormais au Club IdF une subvention annuelle de 20 k€, dont 18 k€ au titre du loyer du local Brillat Savarin (valeur 2019).
3. Les adhérents et les membres honoraires
Les années 1980/2000 représentent une période faste pour le milieu associatif en général et pour les géologues amateurs en particulier. Bouillonnement à partir d’un enthousiasme collectif : nombreuses sorties, expositions, soirées culturelles, animations thématiques diverses. Dans un contexte d’autorisations d’accès aux sites de fouilles relativement faciles à obtenir, les adhérents furent nombreux dès la création de la section IdF : déjà 150 en 1980 avec une pointe à 187 en 1986 et une stabilité avec encore 180 adhérents en 1994 puis une lente ‘érosion’ : 109 en 2000 pour se stabiliser autour de 65/70 depuis cette date.
Des personnes qui ont rendu des services significatifs au Club IdF sont élevés au rang de membres d’honneur. Il s’agit de :
François (†2003) et Claudine (†2016) Bernardini au titre de fondateurs et contributeurs majeurs au rayonnement du Club IdF.
Yves Coppens (†2022), Paléontologue et Professeur au Collège de France, au titre de son parrainage de l’exposition « L’Odyssée préhistorique » (1991).
Jean Claude Debenne (†2020) (à gauche sur la photo) au titre de ses prestations dans les activités de Préhistoire – photo taille silex à l’exposition « Nature – Passion » en 1999.
Jean Pierre Roucan (†2017) Docteur en géologie, Directeur du Département Sciences de la Terre au Palais de la Découverte, Chargé du Département des Expositions au MNHN au titre de conférencier, de conseiller et de parrain des expositions « Une terre, des Hommes », « Les Minéraux, du big bang au Cristal », « Du Caillou aux Joyaux », « Les fossiles, un passé si présent ».
Jacques Géraud, Président du Club Idf de 1984 à 2002 pour son animation dynamique et l’organisation de très nombreuses expositions prestigieuses et sorties sur le terrain.
Claude Hy, au titre de vice-Président du Club IdF depuis sa création en 1984 jusqu’en 2004, Président de 2005 à 2016 et responsable de l’activité paléontologique à Grignon de 1988 à 2017.
4. Les sorties in situ, les visites de sites et musées
Faisant preuve d’un grand dynamisme face à la demande des adhérents, le Club IdF organise jusque dans les années 2010, de nombreuses sorties sur le terrain (en moyenne 1 par mois).
Voici, par exemple, le programme 1986 : St Germain la Ville (51), Airvault (79), Isles les Meldeuses (77), Angervilliers (91), Gisors (27), Airvault (79), Cap Blanc Nez (62), Fresney le Puceux (14), Glageon (59), Villiers St Frédéric (78), Noyon (60), Noyant (49), Gagny (93).
Et le programme 1987 : Montmorency (95), St Germain la Ville (51), Ferques (62), Villiers St Frédéric (78), Fresney le Puceux (14), Gisors (27), Buffevent (79), Angervilliers (91), Channay sur Lathan (37), Le Forest/Beauval (59), Blaton (Belgique), Triguères (45).
En 1998, une semaine géologique dans les Hautes-Alpes organisée par Jacques Géraud enfant du pays puisque natif de Chauffayer (05).
Les déplacements se faisaient en car depuis le siège du ministère des PTT Avenue de Ségur (crédit de 2000 km par an) ; devant l’affluence des candidats, seuls les premiers inscrits pouvaient participer.
Diaporama non exhaustif des sorties et visites effectuées entre 2004 et 2007.
5. Les expositions
Dès sa création, le Club IdF organise ou participe à de nombreuses expositions dont certaines très prestigieuses. Quelques-unes des plus importantes qui ont été présentées dans plusieurs endroits :
1986 Le club est associé à la faculté des Sciences de Paris Jussieu à l’occasion de l’émission 1er Jour des 4 premiers timbres français consacrés aux minéraux.
1988 « Une Terre, des Hommes » Exposition organisée au Palais de la Découverte avec le concours de Jean Pierre Roucan. Un document philatélique « premier jour » a été édité pour l’occasion.
1990 « Les Minéraux, du big bang au Cristal » Exposition organisée par Jacques Céron et Didier Lafosse, membres du Club IdF avec le concours de Jean Pierre Roucan au centre culturel de la commanderie des Templiers de la Villedieu à Elancourt (78)
1991 « L’Odyssée préhistorique » Exposition organisée dans le Centre Culturel du Kremlin Bicètre (94) par Georges Vancraynest, membre du Club IdF et parrainée par Yves Coppens, Professeur au Collège de France et membre honoraire de notre Club.
1993 « Une Terre des Hommes » Exposition organisée au Centre culturel de Bry sur Marne, avec le concours de Jean Pierre Roucan.
2004 « Si Grignon m’était conté« , Exposition organisée à l’occasion de la journée du Patrimoine dans le vestibule du château de Grignon. Voir les photos en rubrique Expos.
2019 10 vitrines contenant des fossiles de Grignon sont en place dans le pigeonnier de Grignon et 15 vitrines à contenu minéralogique, paléontologique et préhistorique sont installées dans le hall d’entrée de la Maison des Associations de la Poste (photos de l’exposition fin 2018), 8 rue Brillat Savarin.
6. Matinées culturelles et animations pédagogiques
Sur l’initiative de Claude Grassi, des ‘matinées culturelles’ sont organisées, à partir du 19 mars 1983, durant la période hivernale. Au programme : conférences, projections de films ou diaporamas animés par des personnalités scientifiques. Ces séances se tiennent d’abord dans la salle des Congrès du Ministère des PTT. A partir de la ‘matinée culturelle’ du 3 février 1996 (voir le Compte Rendu), ces séances se tiennent au Studio Raspail – propriété de France Telecom – (75014) en partenariat avec le Club d’Information Scientifique (CIS) dédié à l’Astronomie. Elles prennent fin en 2007. D’autres actions ont été entreprises. Par exemple : animations pédagogiques à destination des enfants (Outils préhistoriques au centre de Loisirs de Moussy le neuf-77) et du public qui participe aux activités d’autres associations (Avril 2018), animations dans des centres de la Poste (fête des associations – 1994), conférences sur la Géologie (Volcanisme en Mer Egée – 2018), Journées Portes Ouvertes à l’Atelier ou à Grignon (JPO du 17 sept 2018), participation au forum des associations du XIIIème arrdt de Paris…
7. Communication interne
A la fin des années 1970, le club se dote d’un premier bulletin de liaison baptisé « GAIA ».
Dès 1983, sur l’initiative de Claude Hy et de Claude Grassi, la section Paris Ouest se dote d’un journal interne « Paris Ouest infos » à parution semestrielle (photo couverture des 3 premiers numéros) : il est composé d’articles rédigés par les adhérents (actualité de la section, comptes rendus de toutes les sorties, compte rendu de l’activité à Grignon, études, comptes rendus de lecture, mots croisés…) et d’extraits d’ouvrages spécialisés.
Toujours avec un contenu aussi riche et avec une parution progressivement trimestrielle, ce journal devient « Section IdF Infos » en décembre 1986, puis « Région IdF infos » en mai 1988, puis « Bulletin de liaison section IdF » en septembre 1993. Tous ces journaux étaient édités par l’imprimerie de la Poste grâce aux crédits attribués par la Poste. A la suppression de ces crédits Maryse Le Gal, secrétaire du club, assure la rédaction en chef et la publication de « IdF Géologie » à partir de mai 2004 jusqu’au dernier n°66 en mai 2009.
Au total, 66 numéros de ces journaux auront été publiés et archivés. « IdF Géologie », étant déjà sous forme numérique, est publié intégralement sur le site internet du Club IdF qui, sous l’impulsion de Claude Hy, Pdt du club, voit le jour en mars 2011 créé par Hélène Quéré et Jacques Dillon.
8. Atelier lapidaire
En 1987, création d’un atelier dans les locaux du centre de tri postal au 15 rue François Bonvin 75014, équipé du matériel nécessaire à la préparation des minéraux (coupe et polissage) et à la fabrication de moulages. Compte rendu de son inauguration.
Cet atelier est installé depuis 2008 dans les locaux de la Maison des Associations de la Poste au 8 rue Brillat Savarin 75013. 15 vitrines à contenu minéralogique, paléontologique et préhistorique sont installées à proximité de l’atelier dans le hall d’entrée. Photos de l’exposition début 2109.
La fréquentation de l’atelier assez modeste dans le sous-sol du centre de tri Bonvin est en hausse continue depuis son implantation rue Brillat Savarin : de 134 jours/agents en 2011 à 408 jours/agents en 2018. Equipement actuel de l’atelier (avril 2022)
9. Grignon
En 1988, le Club IdF obtient l’autorisation d’effectuer des fouilles dans la falunière de Grignon. Aussitôt toute une activité paléontologique animée par Claude Hy entouré d’une équipe d’amateurs débutants et motivés se structure et se déploie autour de ces fouilles. En 1997 le Club IdF est autorisé à s’installer dans le pigeonnier situé cour des Meules près de l’entrée de l’école d’agriculture AgroParisTech. Progressivement, le rez-de-chaussée sera équipé d’une dizaine de vitrines d’exposition contenant des fossiles de Grignon et aux murs seront accrochés des panneaux pédagogiques sur la paléontologie. L’étage est aménagé en salle de réunion pour les réunions bimensuelles de l’équipe. La tempête de décembre 1999 occasionne de gros dégâts dans la falunière.
L’activité de l’équipe Grignon est significative : en 2011 115 Jours/Agents, 2018 210 Jours/Agents
2 Journées Portes Ouvertes sont organisées annuellement – en juin et lors de la journée du Patrimoine en Septembre – avec visite du RdC du pigeonnier, exposition et poste d’observation de microfossiles et otolithes de poissons, et visite de la falunière. A noter l’exposition organisée à l’occasion de la journée du Patrimoine 2004 dans le vestibule du château de Grignon « Si Grignon m’était conté« . Voir les photos en rubrique Expos.
Depuis 2015, le Club IdF est actif au sein du Collectif pour le Futur du Site de Grignon (CFSG) pour la sauvegarde du domaine de Grignon devant la menace de sa vente à l’occasion du transfert de l’Ecole sur le plateau de Saclay (pétitions, marches, membre du CA de CFSG…).
En 2018 Claude Hy passe le flambeau de l’activité paléontologique de Grignon à Yann Deffontaine. Après 28 ans passés à la tête de cette activité, Claude Hy livre dans « Grignon, une passion » les principaux évènements qui ont jalonné la vie de l’équipe, toutes les démarches entreprises, les difficultés surmontées mais aussi les réussites obtenues avec la ténacité et l’enthousiasme de tous les équipiers.
Le 26 mai 2018, le Préfet des Yvelines signe un arrêté de Protection du site géologique de Grignon. Cet arrêté met, pour l’instant, un terme à l’activité du Club IdF dans la falunière.
10. Autres réalisations
En 1985, découverte d’une souche fossile de Taxodium (Cyprès chauve) silicifiée à Villejust (91), sur le site des carrières CHEZE par François Fort et Jean Gardes adhérents du Club. Sur proposition du Club cette souche a été cédée au MNHN par le propriétaire de la carrière et est exposée devant la galerie de minéralogie du MNHN.
En 1985, création du groupe ‘Préhistoire’ animé par Georges Vancraynest, création d’une bibliothèque à Arcueil animée par Nicole Casile.
En 1991, attribution d’une aire de stockage dans des locaux France Telecom à Arcueil, ou sera notamment entreposé tout le matériel utilisé pour les expositions (vitrines, panneaux d’affichage…). Suite au désengagement d’Orange du milieu associatif, ce local sera abandonné et le matériel sera réparti en 2012 entre le pigeonnier de Grignon et le local du 8 rue Brillat Savarin.
En 1992, création d’un groupe ‘Paléontologie‘, animé par Claude Hy.
En 1996, création d’un groupe ‘Micromontage‘, animé par Hippolyte Thuel-Chassagne.
En 2012 création du site internet du club.
En 2015, collaboration avec le Club Objectif Image (OI) Paris. Christian Brion, Pdt de OI Paris, réalise un reportage photographique et un montage vidéo sur les activités du Club (voir photos prises à l’atelier et lors de la sortie en Normandie 2014).
En 2015, création d’un groupe ‘Pétrographie‘ (étude de lames minces) animé par Jean Combettes et Hélène Quéré.
En 2018 le CA valide le changement de dénomination du Club qui devient « Club Géologique Ile de France » (statuts à mettre à jour) et valide le nouveau logo imaginé par Jean-Pierre Auzenda :