Nous venons de recevoir la réponse du Muséum de Bruxelles. Nous vous confirmons la sortie qui vous avait été annoncée par Michelle Thémelin. Nous vous demandons d’essayer de nous répondre concernant votre inscription par retour de mail car la sncf offre des promotions sur les billets de train pour un achat jusqu’au 22 janvier, puis de lancer vos achats de billets et de nous confirmer vos horaires et prix.
Le club vous propose une sortie à Bruxelles les samedi 23 et dimanche 24 mars 2024 et vous invite à y participer. L’organisatrice de ce séjour est Michèle miteme@sfr.fr pour toutes informations complémentaires.
Programme :
samedi après midi : découverte du riche patrimoine ‘ART NOUVEAU ´de Bruxelles ou visite libre de Bruxelles (musée de la BD dans un bâtiment ART NOUVEAU http://www.cbbd.be/fr/expositions/les-expositions-permanentes/l-invention-de-la-bande-dessinee ou la fondation Jacques Brel http://fondationbrel.be/maintenance/) dimanche matin à partir de 10h et après midi à 14h : visite guidée du Muséum d’histoire naturelle de Bruxelles et de ses collections de minéralogie et de paléontologie dont les célèbres iguanodons de Bernissart…
Propositions pour le transport et l’hébergement :
Transport : Samedi 23 : Train Eurostar aller direct Paris gare du nord/Bruxelles gare du midi à privilégier 8h54/10h19. Actuellement, et ce jusqu’au 22 janvier, une promotion est proposée sur ce trajet à 29€ pour des trajets jusqu’au 27 mars. tarif habituel 49€ Dimanche 24 : Train retour possible 19h43/21h05 Hébergement : Ibis Hôtel Brussels Centre Gare du Midi Rue d’Angleterre 2 – 20, Saint-Gilles, 1060 Bruxelles, Belgique – Très bon emplacement – voir la carte – Proche du métro – Pratique pour y déposer ses bagages en arrivant. 122€ chambre pour 2 http://www.booking.com/hotel/be/ibisgaremidi
> Il vous appartiendra d’organiser vous-même votre transport et votre hébergement
Contribution du club par adhérent participant: prise en charge du transport AR Paris-Bruxelles (train, bus ou voiture) sur présentation du justificatif de paiement par remboursement après la sortie. Prise en charge du ticket d’entrée du musée. Cette prise en charge sera limitée à 120 Euros par inscrit.
> Reste à la charge des participants : hébergement, repas, transport éventuel intra Bruxelles, visite art Nouveau (programme et coût non défini à ce jour).
Si vous êtes intéressés par cette sortie, merci de vous inscrire dès maintenant par réponse sur le mail du club.
Notre prochaine Assemblée Générale aura lieu le samedi 30 mars 2024, au pigeonnier de Grignon, à 10h00.
L’AG sera suivie d’un buffet convivial sur place.
Réservez la date dans vos agendas !
Cette AG 2024 fera le bilan de nos activités en 2023 pour nos sections « Paléo » et « Atelier ».
Elle sera aussi l’occasion de faire le point sur les solutions envisagées pour résoudre nos difficultés d’hébergement.
L’AG sera suivie de l’élection du Conseil d’Administration du club.
=> N’hésitez pas à vous porter volontaire pour prendre la responsabilité d’une activité.
Le club ne vit que grâce aux activités bénévoles de ses membres, et chaque contribution est précieuse !
Même des tâches assez légères nous aident à faire vivre le club (par exemple : recensement des matériels d’une section, recensement de nos collections, mise à jour de la liste des adhérents, relations avec les adhérents, magasinage de nos équipements, etc., etc.)
Par ailleurs, la recherche de locaux pour chacune des deux sections, ou pour les deux ensembles,
la recherche de capacité de stockage pour tout ou partie de nos matériels et équipements,
la recherche de salles de réunion,
ou la recherche de partenaires pouvant abriter certaines de nos activités,
sont actuellement nos priorités pour assurer la survie du club au-delà de cette année.
Merci à vous tous de prospecter autour de vous afin de nous aider à trouver des solutions qui assureront la pérennité de notre club.
A ce jour, nous n’avons de solution pérenne ni pour la section Atelier à Paris, ni pour la section Paléo à Grignon.
Comptant tous sur votre mobilisation pour cette année 2024, qui sera décisive pour la survie de notre belle association, le Conseil d’Administration du Club Géologique Île-de-France souhaite à tous ses adhérents, et à leur famille, une excellente année 2024 !
Amicalement,
Le Conseil d’Administration du Club Géologique île de France
Expulsé de son local parisien actuel avant mi-2024, le Club recherche activement un local à Paris. Courrier envoyé le 12 déc. 2023 à la Commission d’attribution de locaux associatifs de la Ville de Paris ici.
Dans la perspective d’être également expulsé de son local/pigeonnier à Grignon, un dossier de présentation du Club à Grignon est disponible ici.
Dégotée par Daniel dans les entrailles de l’atelier, une caisse de fossiles, dont la provenance n’est pas spécifiée, a échauffé les imaginations.
Il s’agit essentiellement de Potamides tricarinatum, Batillaria pleurotomoïdes, Ampullina parisiensis, Potamides cordieri, Pugilina subcarinata, Cantharus polygona, qui ressemblent fortement à la faune de La Chapelle/Plailly en Serval (Oise) ; donc sans doute des fossiles du Marinésien, sous-étage du Bartonien.
L’idée a rapidement germé de reproduire les coutumes d’Homo sapiens qui depuis au moins 150000 ans à utilisé des coquillages pour s’en faire des parures : l’utilisation des coquillages comme parures dans les temps préhistoriques témoigne de la créativité artistique et de l’importance culturelle des populations anciennes. Ces parures en coquillages étaient non seulement des ornements esthétiques, mais aussi des objets chargés de sens et de symbolisme au sein de leurs sociétés.
L’utilisation des coquillages comme parures n’était pas limitée à une seule période préhistorique, mais a persisté à travers différentes cultures et époques, parfois même jusqu’à nos jours…
…Avec la perceuse et mèche ultra-fine apportée par Michel, et les attaches et agrafes par Mégane, la fabrication a pu commencer : choix des plus belles et plus robustes coquilles, opération de perçage au niveau des labres puis montage et essai.
Athleta (volutospina) spinosus (Linnaeus, 1758) – Présentation actuelle (2023) au MNHN, galerie de Paléontologie
Les fossiles du bassin parisien ont depuis le Paléolithique été reconnus par les hommes pour leur qualité décorative et utilisés comme objet de parure (voir article rencontres géosciences de D.Merle).
Les archéologues ont découvert que nos ancêtres avaient déjà une relation privilégiée avec les coquillages fossiles ou non. Outre la collecte pour leur consommation et leur échange, il est attesté que depuis 100 000 ans les hommes utilisent les coquillages pour confectionner des parures et pour accompagner les rites funéraires.
Le site préhistorique de Pincevent (La Grande Paroisse, Seine-et-Marne) dans la vallée de la Seine est le plus grand gisement magdalénien découvert en Europe. Il a livré les vestiges d’un campement magdalénien saisonnier de chasseurs de rennes datant d’environ 12 300 ans. Des parures à base de fossiles de l’éocène y ont été découvertes. L’analyse en est faite par Marian Vanhaeren dans un article publié sur le site Persée : « La parure, de sa production à l’image de soi – Un dernier hiver à Pincevent, les Magdaléniens du niveau IV0″.
Depuis au moins l’antiquité romaine, les pierres à bâtir en Île-de-France sont intensivement extraites dans des carrières du calcaire grossier parisien (Oise, Paris et ses environs immédiats) : ces roches sédimentaires carbonatées contenues dans cette couche sont très indurées, homogènes et coquillières. Elles renferment de nombreuses coquilles fossiles datant du Lutétien, dont les plus caractéristiques sont de grands foraminifères marins, les nummulites.
On trouve trace de la première évocation des fossiles du bassin parisien dans la littérature à partir du XIIIe siècle : sous la plume d’Albert le Grand, ils apparaissent en tant qu’éléments organiques provenant d’animaux disparus.
Albert le Grand
Albert le Grand (1200-dominicain, enseignant imprégné d’Aristote et d’Avicenne. Egalement naturaliste, il accorde une grande importance à l’expérience et à l’observation systématique et objective. Un brachiopode fossile Albasphe albertimagni [1] lui a été dédié. Concernant l’origine des fossiles on peut découvrir dans le texte‘De causis proprietatum elementorum‘ (Des propriétés des éléments) les notions de transgression et régression marine ainsi qu’une des premières évocations des fossiles du bassin de Paris : « Nous trouvons une preuve de tout cela (le recul de la mer) dans les restes d’animaux aquatiques (…) ; l’eau sans doute les y a amenés avec le limon gluant qui les enveloppait ; le froid et la sécheresse de la pierre les ont ensuite préservés d’une putréfaction totale. On trouve une très forte preuve de ce genre dans les pierres de Paris, en lesquelles on rencontre très fréquemment des coquilles, les unes rondes, les autres en forme de croissant de Lune, les autre encore bombées en forme d’écaille de tortue. »
Ce texte n’est pas sans rappeler celui de Strabon, géographe et historien grec (v. ap. J.-C.) dans lequel il relate son voyage en Egypte (v. 25 : « A 40 stades au delà de Memphis, règne une côte montagneuse sur laquelle se dressent plusieurs pyramides, qui sont autant de sépultures royales. Trois de ces pyramides sont particulièrement remarquables…En visitant les pyramides, nous avons observé un fait extraordinaire et qui nous a paru mériter de ne pas être passé sous silence. Il s’agit de gros tas d’éclats de pierre qui couvrent le sol en avant des pyramides et dans lesquels on n’a qu’à fouiller pour trouver de petites pétrifications ayant la forme et la dimension d’une lentille [2] et reposant parfois sur un lit de débris [également pétrifiés] assez semblables … On prétend que ces pétrifications sont les restes des repas des ouvriers qui ont élevé les pyramides, mais la chose n’est guère vraisemblable. Il existe en effet dans une des plaines de notre pays une colline allongée, remplie, comme celle-ci, de fragments de tuf siliceux qui ont aussi cette configuration lenticulaire. » Strabon Géographie Livre XVII, I – 34 Traduction Amédée Tardieu (1880) sur le site Remacle.org.
[1]Albasphe albertimagni est un nouveau brachiopode qui possède un septum dorsal avec une cavité intra-septale et des crêtes submarginales dorsales, deux caractéristiques en commun avec Aalenian Zellania Moore, 1855 dont il diffère en l’absence du septum ventral et des crêtes submarginale ventrales. « Unusual brachiopod fauna from the Middle Triassic algal meadows of Mt. Svilaja (Outer Dinarides, Croatia) » 2015 by Adam T. Halamski, Maria Aleksandra Bitner, Andrzej Kaim, Tea Kolar-Jurkovšek, Bogdan Jurkovšek.
« Les unes rondes, les autres en forme de croissant de Lune, les autres encore bombées en forme d’écaille de tortue… » : reconnaître dans ces descriptions les différents foraminifères (nummulites, milioles, orbitolites …) présents en grande quantité dans le calcaire grossier lutétien d’Île-de-France . ↩
[2] Ces « lentilles » sont en fait des foraminifères extraits de carrières à nummulites d’âge lutétien et appartenant à une espèce particulières Nummulites gizehensis (Forskall, 1775). ↩
Jacques Géraud, Chevalier de l’ordre national du Mérite, Directeur départemental honoraire de la Poste, ancien président du club de 1980 à 2002 est décédé le 17 octobre 2023 à l’âge de 92 ans.
Photo ci-contre : Jacques Géraud prononçant le 26 octobre 1988 dans la salle du Palais de la Découverte à Paris le discours d’inauguration de l’exposition ‘Une terre des hommes’ parrainée par Jean Pierre Roucan (MNHN).
Le club géologique Île-de-France adresse ses sincères condoléances à sa famille.
Pour ton énergie et ton dynamisme au service de l’animation du Club qui a permis, sous ta présidence, une sorte ‘d’âge d’or’ dans la vie du Club (nombre d’adhérents, organisation de très nombreuses expositions prestigieuses et sorties terrain qui remportèrent un franc succès), pour le legs de tes collections au Club, merci Jacques !
Chaque année, depuis 2021, le musée d’Histoire Naturelle Seckenberg de Francfort (qui gère aussi et exploite la Grube de Messel) organise un concours grand public pour désigner, à partir de 5 finalistes, le mollusque de l’année. La récompense est l’étude approfondie de ce mollusque par le séquençage de son génome par le LOEWE-Centre TBG (l’institut LOEWE de Recherche sur le Génome) partenaire du Musée Seckenberg. Ce projet va permettre d’approfondir les connaissances sur ces différentes créatures notamment à des fins thérapeutiques humaines.
Au programme de la séance à l’atelier du 10 octobre 23 : rangement, nouvel inventaire dans l’armoire d’archives en sous-sol en vue déménagement, ponçage de minéraux, dégagement de fossiles. Et comme activité principale : découverte et analyse de la collection de Louis Barbier, décédé fin 2022, confiée au Club par sa fille Mme Aubry. Toutes les pièces (minéraux, fossiles, coquillages actuels) ont été examinées et commentées ; suivant leur intérêt et leur état, les pièces ont été triées soit pour exposition dans le local du club, soit pour travaux ultérieurs de coupe et polissage à l’atelier, soit pour don aux adhérents intéressés ou stockage pour don ultérieur à de jeunes visiteurs ou adhérents débutants.
A noter la présence de 2 nouvelles adhérentes Mégane et Angie et 1 nouvel adhérent Marcel.
« Est-ce fini ? m’écriai-je, et puis-je espérer qu’aujourd’hui, du moins, vous me laisserez manger en paix l’oedulis cancalis, sans m’assassiner avec vos fossiles indigestes ? »
« Ce n’est pas un méchant homme, mais c’est un maniaque qui, en fait d’huîtres, ne se soucie que de l’écaille. » George Sand « Le gnome des huîtres »
On n’attend pas vraiment un texte, qui plus est, un conte de George Sand dans une rubrique de Paléontologie ! Et pourtant « J’ai une vraie fureur de nature et d’études naturelles » écrivait-elle à Alfred de Musset et à Ste Beuve dans une lettre datée du 10 juin 1860. George Sand avait des connaissances géologiques très étendues et abonnée aux Bulletins de la Société Géologique de France se tenait au courant des dernières avancées de la science.
Elle entretînt une correspondance avec le naturaliste Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844) – portrait ci-contre. Egalement lectrice des ouvrages de Henri Coquand (1813-1881), géologue, paléontologue et auteur, entre autres, d’une ‘Monographie du genre Ostrea : terrain crétacé (1869) » George Sand a donc pu, avec pertinence, relater, dans ce conte « Le gnome des huîtres » extrait des Contes d’une grand’mère, seconde série 1876, l’évolution et la répartition des huitres suivant l’échelle des temps géologiques depuis leur apparition au Permien.
Je vous propose une illustration d’un extrait de ce conte :
« Voici ma collection, me dit-il d’un air triomphant : je ne la montre pas au premier venu ; mais, puisque vous êtes un véritable amateur…, tenez, voici la première des huîtres ! ostrea matercula de l’étang permien [2].
Les adhérents du Club Géologique Île-de-France sont convoqués à l’assemblée générale ordinaire de l’association qui se tiendra le samedi 7 octobre, à 10h00, 8 rue Brillat -Savarin.
Seuls les adhérents à jour de leur cotisation avant l’assemblée générale peuvent participer aux délibérations et aux votes.
L’AG sera suivie du CA pour la constitution du bureau puispar un buffet amical.
Ordre du jour
Rapport moral,
Rapports d’activité pour l’année 2022,
Rapport financier de l’exercice 2022,
Fixation du montant des cotisations pour 2024 et mesures temporaires liées aux incertitudes concernant les locaux.
Perspectives d’avenir à court et moyen terme (Dnas et projet pôle associatif à la Poterne, relations avec les Mairies parisiennes, déménagement de l’équipe de Grignon, pistes avec les mairies locales et le Muséum)
Projets en cours ou à lancer en 2024 et leur financement,
Attentes, initiatives, participation des adhérents,
Election des membres du Conseil d’Administration,
Questions diverses.
Procurations
Si vous ne pouvez pas participer à cette assemblée générale, faites-vous représenter en retournant la procuration ci-jointe dûment remplie.
Rappel
Toutes les décisions de l’Assemblée Générale sont prises à la majorité simple des membres actifs présents ou représentés. Le scrutin secret peut être demandé, soit par le Conseil d’Administration, soit par le quart des membres actifs présents ou représentés.
Candidatures au Conseil d’Administration
2022 et 2023 ont été des années difficiles pour tous et en particulier pour votre Conseil d’Administration. Restons mobilisés pour continuer à développer nos activités et trouver le moyen de maintenir notre présence sur le site exceptionnel de Grignon et au sein de la Maison des Associations de la rue Brillat-Savarin. Rien n’est impossible avec l’implication du plus grand nombre ; c’est pourquoi, afin de se répartir le travail indispensable, nous faisons à nouveau appel à toutes les bonnes volontés, en particulier celles des habitués de Grignon, pour qu’elles rejoignent et renforcent notre CA.
Plus que jamais notre Association a besoin de sang neuf et de dynamisme. Elle a besoin de vous.