Archives mensuelles : mai 2018

LES METEORITES

Laurent Grasso

La visite organisée par le club à l’exposition ‘Météorites’ le 11 février 18 a inspiré à Françoise L. l’article suivant :

Tombées sur terre, parfois discrètes, parfois destructrices, parfois, si elles ne sont pas trop grosses dans un trait de lumière (le météore) accompagné d’un grondement de tonnerre (celui-ci dû à une onde de choc à la vitesse d’une dizaine de km/sec, celui-là dû aux frottements intenses dans les couches atmosphériques) : ce sont les Météorites.

En arrivant, elles peuvent éclater, se vaporiser partiellement, fondre superficiellement (à cause d’une température dépassant 2000 °), ce qui les revêt d’une croûte noire plus ou moins vitreuse et brillante : c’est la croûte de fusion.

Chaque année, plus de 20 000 tonnes de matière météoritique entrent dans l’atmosphère terrestre. Ce sont surtout des poussières interplanétaires dont les plus grosses (environ 1 mm) constituent les étoiles filantes. On estime qu’il tombe seulement 5 tonnes par an de météorites dont la masse est supérieure à 1 kg, soit environ 5 000 météorites. Continuer la lecture de LES METEORITES

DOCUMENTATION POUR LA DÉTERMINATION DES FOSSILES DE L’EOCENE

Trouver un fossile ? La belle histoire… qui commence ! Il va falloir le nettoyer, éventuellement le consolider, le déterminer, confectionner une étiquette/data (papier ou numérique), le classer…

Une étiquette/data doit comporter les éléments suivants : nom de genre suivi du nom d’espèce (détermination), nom de l’auteur et date de première description (Emarginula costata Lamarck, 1802), le lieu précis de découverte (carrière, lieu-dit, sans oublier le niveau dans la couche), l’étage géologique auquel il appartient et la date de sa découverte. Une photo éventuelle peut venir compléter ‘l’étiquette’ dans le cas d’insertion dans une base de données informatique.

Donc, la première chose fondamentale à faire est d’associer le fossile à son lieu précis de découverte. Vous seul.e êtes en mesure de l’indiquer. En cas d’erreur ultérieure de manipulation (mélange ou perte d’étiquettes, transfert de boites…), autant il sera toujours possible de déterminer le fossile, autant son lieu de prélèvement et son étage seront impossibles à reconstituer.

Pour la détermination :

  • Soit, vous êtes un virtuose et ce sera un jeu d’enfant
  • Sinon, vous avez besoin de documentation et c’est l’objet de ce document que d’indiquer pour chaque embranchement (mollusques, foraminifères…) les ouvrages de référence à consulter pour la détermination des fossiles de l’Éocène. Ces ouvrages sont pour la plupart libres de droit et disponibles sous forme numérique.
  • La troisième solution est de vous appuyer sur les éminents taxonomistes présents dans le club.
Photo : Description des animaux sans vertèbres découverts dans le bassin de Paris T2 Atlas. G.Deshayes Ed. 1866, extrait pl. 87

Jacques et Hervé