Archives de catégorie : paléontologie

Sortie à Cuise la Motte : ANNULEE

La sortie à Cuise la Motte est annulée pour cause de nombre insuffisant de participants. 

Cuise la Motte – Cliché d’A. Robin (1925) extrait site de l’A.E.S.S.F.G. 
 
Bonjour à tous, 
 
J’ai le plaisir de vous proposer la visite de deux sites remarquables situés au cœur de notre passion commune le samedi 3 Octobre 2020
Ci-dessous une petite présentation de la journée. Je suis à votre disposition pour toute information complémentaire.
Merci de me confirmer votre présence dès que possible.
 
Amicalement, 
 
Delphin
 
1: Le Géosite de Cuise-la-Motte
 
Bien connu des paléontologues, le site fossilifère de Cuise-la-Motte (Oise) est le stratotype du sous-étage Cuisien, correspondant à la partie supérieur de l’Yprésien.
Certains d’entre vous on eu l’occasion d’y récolter sa faune fossile caractéristique dans le passé. 
Ouvert au public en 2019, le site protégé est très bien aménagé et montre différentes coupes stratigraphiques détaillées et expliquées. 
C’est l’AESSFG, dont 3 membres de notre association font parti qui a œuvré pour la mise en valeur du site et nous invite à venir le visiter ( http://aessfg.fr/?page_id=7 )
 
2: La carrière d’Eméville
 
La carrière ainsi que son treuil à moulin (dont la restauration s’est achevé en 2017) sont entretenus et mis en valeur par des passionnés incollables, membres de l’association Roches et Carrières ( https://www.rochesetcarrieres.fr/ ). 
La visite, encadrée par un bénévole de l’association, permettra de découvrir le site sous les aspects géologiques, historiques et environnementaux.
 
 
Déroulement de la journée et aspects pratiques:
 
L’accès aux 2 sites ainsi que les visites sont entièrement gratuits. 
Toutefois, une petite pièce pour soutenir l’association Roches et Carrières serait certainement appréciée en fin de visite (à votre bon vouloir!!). 
Seul le transport est donc à prévoir. Nous pourrons nous organiser pour co-voiturer. Des parkings sont aménagés sur les 2 sites. 
 
Arrivée sur le site de Cuise-la-Motte entre 10h45 et 11h. 
Nous aurons le plaisir de bénéficier si besoin des éclairages de Xavier sur place.
En fonction de la curiosité de chacun, la visite peut durer environ une heure.
Pour le déjeuner, prévoir un pique-nique. Deux tables seront à notre disposition sur le site ainsi qu’un abris ouvert en cas d’intempéries.
 
Nous sommes ensuite attendus sur le site d’Eméville entre 13h30 et 14h
Le trajet de Cuise-la-Motte à Eméville dure environ 30 minutes.
(Si besoin, en fonction des participants et de la météo, nous pourrons revoir l’heure d’arrivée du matin pour prendre plus ou moins le temps à midi.)
La visite du second site dure environ deux heures.
 
 
 

LES GASTEROPODES BIVALVES

Une curiosité de la Nature  !

On peut être parfois surpris des solutions adoptées par la nature pour protéger un organisme et des convergences de forme qui en résultent, il en est un exemple dans le Groupe des Mollusques avec les Gastéropodes bivalves.

 

Comme on peut le constater il s’agit d’un mollusque dont les parties molles sont celles d’un gastéropode et dont la coquille est formée de deux valves le faisant ressembler à un pélécypode.

Plusieurs genres de mollusques présentent de telles caractéristiques ; nous nous intéresserons plus particulièrement au genre Berthelinia dont une espèce fossile est présente à Grignon à savoir Berthelinia squapula qui figure dans l’Iconographie de Cossmann et Pissarro sous le numéro PE 83-1 mais qui est désormais classée GA 243 Bis 3 selon les préconisations de Jacques Le Renard  et Jean-Michel Pacaud, du Muséum National d’Histoire Naturelle, parues en page 66 du Tome 3, numéro 3 de la Revue Cossmanniana en Mai 1995.

Cossmann décrit une coquille équivalve, lisse, très mince, inéquilatérale dilatée en arrière et arrondie en avant avec des crochets très petits et dont seule la valve droite porte une petite dent obsolète. Quant aux impressions musculaires et du manteau elles sont très peu précises. Toutefois Cossmann avait un doute sur cette coquille classée dans les bivalves. En effet il a écrit « Si je n’avais étudié les deux valves de cette singulière coquille j’aurais pu croire qu’il s’agissait d’un gastéropode »

Toutefois en dehors de sa rareté et de cet aspect très particulier l’intérêt principal des représentants de la famille des Juliidae réside dans les conclusions paléoécologiques que l’on peut en tirer: en effet les représentants actuels des Juliidae ont un biotope bien précis et très particulier puisqu’il s’agit d’une association très stricte avec des algues du genre Caulerpa, algues célèbres depuis qu’elles ont entrepris de coloniser la Méditerranée.

Par ailleurs les Juliidae ont des exigences écologiques très strictes : il leurs faut une température minimum de l’eau de 25°C, une salinité stable et de valeur normale, il leurs faut aussi une eau bien oxygénée et par ailleurs on ne les trouve jamais à plus de 2,5 mètres de profondeur. Toutes ces caractéristiques permettent lorsque l’on trouve à l’état fossile l’une de ces coquilles d’en déduire de précieux enseignements sur le faciès écologique du niveau dans lequel on se trouve. Didier Kauffmann 

Références bibliographiques

COSSMANN et PISSARRO Iconographie complète des coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris

LE RENARD Le genre Namnetia Cossmann 1905, attribution aux Juliidae

 

Lutetiana Neli

Lutetiana neli © Wolfgang Fuhrmannek HLMD parue dans le Frankfurter Rundshau.Bien connu des paléontologues, la « Grube » (fosse) de Messel (Allemagne) est un point-chaud de la biodiversité, célèbre pour la richesse et la qualité de conservation exceptionnelle (Konservat-Lagerstätten) de la faune et de la flore terrestres et lacustres (oiseaux, mammifères, reptiles, insectes, poissons, crocodiles…) de l’époque lutétienne. La « Grube » de Messel (inscrite au patrimoine de l’UNESCO) est  la sœur jumelle de la « Falunière » de Grignon, autre point-chaud de la biodiversité marine connue pour la richesse et la qualité de conservation d’organismes benthiques. Ces 2 sites sont complémentaires pour la connaissance du vivant de la période lutétienne (il y a quelques 48 MA). Voir le reportage sur Messel suite à une visite faite en déc 2013. Voir aussi l’analyse bibliographique de François Bouillé, membre du Club.

Récemment une araignée d’un genre et d’une espèce nouvelle y a été découverte. Baptisée Lutetiana neli en référence à l’étage Lutétien et en hommage à André Nel, paléo-entomologiste, Professeur au MNHN qui effectué de nombreux travaux et rédigé de nombreuses publications sur les arthropodes, cette nouvelle espèce lui a été dédiée à l’occasion de son 60 ème anniversaire.

Une première publication concernant la découverte de cette nouvelle espèce d’araignée fossile sous la signature de Mrs Paul A. Selden & Torsten Wappler est parue dans la revue Palaeoentomology  © 2019 Magnolia Press.

Plusieurs articles sont parus dans la presse allemande, notamment dans le journal Francfurt Rundschau.  Article traduit en français.   

La photo d’en tête est de © Wolfgang Fuhrmannek HLMD parue dans le Frankfurter Rundshau.

Changement de classe !

Ca s'arrose !
Gastéropode ? Ça s’arrose ! Dessin de Marc Périnaud -1988

Des squelettes humains préhistoriques, longtemps attribués à des hommes, ont été récemment ‘requalifiés’ en squelettes de femmes.

Il s’agit notamment du squelette humain Magdalénien découvert par Marcel Blanchard en 1934 dans la grotte de St Germain la Rivière (Gironde, France), attribué à un homme, qui vient de faire l’objet d’une révision de sexe.  La conclusion de l’étude (voir biblio) menée en 2002 indique : « Cela signifie que, si le dimorphisme sexuel des populations du Paléolithique supérieur ne diffère pas de celui de l’ensemble des populations actuelles, ce qui est vraisemblable en raison de leur identité taxonomique, le spécimen de Saint-Germain-la-Rivière est statistiquement féminin avec un risque d’erreur négligeable. Le réexamen des os coxaux du squelette de Saint-Germain-la-Rivière selon deux méthodes, la première morphologique, la seconde morphométrique dont la fiabilité très élevée a été testée par ailleurs confirme de manière certaine I’attribution de ce spécimen à une jeune femme adulte ».  

     Squelette Magdalénien – Saint Germain la Rivière
     Dame du Cavillon – Musée de l’homme

 

 

 

 

 

   

 

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Exposition Poterne 2018

 

Actuellement, le hall d’entrée de la Poterne est meublé par 16 vitrines thématiques où sont exposés des minéraux – certaines pièces sont assez exceptionnelles – , des fossiles, des récoltes de fouilles, des moulages d’objets préhistoriques…Située sur le passage des nombreux visiteurs de la maison des Associations de la Poste, cette exposition est une magnifique façade pour le Club. Aujourd’hui 13 de ces vitrines bénéficient d’un éclairage intégré. C’est l’occasion de les découvrir. Voici un aperçu photographique… pas encore complètement exhaustif. 

Remerciements à Daniel et Michel, les artisans des éclairages de 13 vitrines. Travail qui a demandé beaucoup de patientes et minutieuses recherches pour trouver et adapter le matériel électrique. Le résultat est saisissant !

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Volcanisme en mer Egée

Le Club vous propose d’assister à une conférence sur le Volcanisme en mer Égée : le Samedi 1er Décembre à 14h15, Salle RC1 au rez de Chaussée, 8 rue Brillat Savarin 75013 (ouverture de la salle à 13h45).

 

 

Programme de la conférence :

1- Tectonique de la mer Egée présentée par Jean-Paul Cadet (ancien professeur de géologie structurale à l’université Pierre & Marie Curie). Durée 20mn environ, réponses aux questions  10mn

Durant le crétacé (-145Ma/-65Ma), la séparation entre les plaques américaines et africaines a créé une rotation de la plaque africaine et la fermeture d’un océan appelé  Théthys. Les mouvements ont entraîné la collision entre les plaques européennes et africaines avec la création des Alpes et l’ouverture de la méditerranée. Il sera expliqué les mouvements de plaques qui ont formé une fosse océanique profonde de plus de 4500 mètres, un arc d’îles non volcaniques dont la Crête et Rhodes et un arc d’îles volcaniques comprenant Santorin qui s’est caractérisé par l’éruption minoenne réputée dater du 17ème siècle avant notre ère avec des conséquences qui ont affecté jusqu’à l’Égypte (décrite dans la bible par les plaies de l’Egypte). Cependant, la plus forte explosion volcanique de la méditerranée a été celle de Kos il y a 161000 ans.

2- Arc volcanique Egéen et parcours de voyages présentés par Suzette et Henri Mulleman (Pdt du Cercle Quercynois des Sciences de la Terre, membres du Club). Durée 45mn environ, réponses aux questions  10mn

Suzette et Henri qui parcourent la Grèce depuis 10 ans, commenteront les sentiers des volcans avec cartes, photos, videos. La Grèce comporte 4 géoparcs. Les zones d’intérêt géologique comportent des sentiers de découverte géologique (l’île de Nisyros en comporte 10, et Milos 6).

Le parcours décrira l’arc volcanique partant de Sousaki, puis Egine, Methana, Poros, Milos, Santorin, Nisyros, Kos.

Le séjour à Nisyros permettra de décrire l’itinéraire dans une caldeira de 4km formée par une explosion gigantesque il y a 6000 ans. La vidéo de la descente au fond du cratère de Stephanos rappellera par ses bouillonnements et fumées la place de Nisyros dans les  volcans actifs, etc..

Il sera montré que ce volcanisme est fortement associé à l’hydrothermalisme. Le médecin Hippocrate a relaté les vertus thérapeutiques des sources chaudes de Milos. On notera la mer chaude avec des bains thermaux à Kos (Therma). Le volcanisme sous-marin, dont celui de Kolumbo dont la dernière éruption date de 1650 sera abordé .

La Grèce comporte 4 géo-parcs. Les zones d’intérêt géologique comportent  des  sentiers de découverte géologique (l’île de Nisyros en comporte 10, et Milos 6) . Suzette et Henri qui parcourent la Grèce depuis 10 ans, commenteront ces  sentiers des volcans avec  cartes, photos, vidéos.   

3- Clôture par Norbert Choisi (Responsable Île de France de l’Association LAVE) qui s’est rendu sur 20 volcans actifs pendant leur éruption. Durée 10mn, les questions continueront pendant le dessert

La séance continuera  par une dégustation de  µпαKλαβά (baklava grecque) faite par Henri, vous pouvez aussi amener vos spécialités de gâteaux ou boissons.

Vous pourrez pendant la dégustation continuer à discuter avec les conférenciers et poser vos questions théoriques ou pratiques sur vos projets de voyages volcaniques.

Cette conférence est ouverte aux adhérents du Club Géologique IDF, de LAVE et de l’ACGA. 

>> Pour la bonne organisation de cette séance, merci de vous inscrire par mail : clubgeologiqueidf@orange.fr

Accès : https://clubgeologiqueidf.fr/leclub/paris/

Le patrimoine géologique

L’arrêté de protection de géotope du site d’intérêt géologique du domaine de Grignon à Thiverval-Grignon (une zone incluant tout le secteur autour de la Falunière et une zone incluant la Côte aux buis – voir carte sur l’arrêté) ainsi que celui relatif au site de la Ferme de l’Orme à Beynes signés par le Préfet des Yvelines le 26 mai 2018 sont l’occasion d’évoquer la lente évolution de la notion de patrimoine et plus particulièrement celle du patrimoine géologique et de sa protection.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est en 1792, au plus fort des saccages perpétrés sous la révolution française qu’est né le concept de patrimoine national suivi en 1793 du concept de monument historique, débouchant dès 1810 sur une démarche d’inventaire et de publication. En 1837 est créée la commission des monuments historiques. Sur commande de Prosper Mérimée, inspecteur général des monuments historiques, ont lieu les premières grandes restaurations : la basilique de Vézelay, la cité de Carcassonne, le château de Pierrefonds (60), la cathédrale ND de Paris…

  • La Loi du 30 mars 1887

Le 30 mars 1887 est votée la première loi relative à la conservation des monuments et objets mobiliers présentant un intérêt historique et artistique.

Tout au long du XXème siècle la protection sera étendue aux monuments naturels, aux sites, aux œuvres d’art, aux collections, aux découvertes archéologiques, aux abords des monuments historiques, aux quartiers anciens et les pouvoirs de l’Etat ne cesseront d’être accrus (limites au droit de propriété pour cause d’intérêt public et travaux de restauration menés d’office…)

A partir de la moitié du XXème siècle, l’environnement est au cœur du patrimoine à protéger avec la création des parcs nationaux en 1960, le vote de la loi littoral en 1975 et de la loi montagne en 1985.

Quant à la préservation des objets géologiques, c’est certes une préoccupation ancienne, mais c’est une préservation ex situ, notamment à travers les collections des cabinets de curiosités d’amateurs éclairés et des musées ou autres établissements publics. La nécessité de préserver in situ les sites géologiques et de les considérer comme patrimoine géologique est apparue dans les années 1970.

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Protection du Lutétien de Grignon

Le 26 mai 2018  l’Arrêté de protection est pris par le Préfet des Yvelines.

En Île-de-France 2 sites figurent sur une liste départementale des sites d’intérêt géologiques et 2 arrêtés préfectoraux de protection de géotope (APPG) ont été pris pour :

 

  • le site d’intérêt géologique du lieu-dit de la ferme de l’Orme à Beynes ;
  • le site d’intérêt géologique du domaine de Grignon à Thiverval-Grignon. 

Il s’agit des deux premiers sites en France bénéficiant d’un APPG.

Concernant Grignon,  rappel des étapes du processus de protection :

  • Fiche d’inscription du domaine de Grignon à l’inventaire national du patrimoine géologique remplie par : Elise Auberger, Didier Merle et Jean-Pierre Gély.
  • Le 26 novembre 2015 : Motion du CSRPN, pour soutenir l’inscription à l’inventaire : « Le CSRPN confirme le fort potentiel scientifique de rang international que présente le site de Grignon. Celui-ci apparaît comme prioritaire dans le classement de l’inventaire du patrimoine géologique régional ». A la signature de Jean-Pierre Gély, Président de la Commission régionale du patrimoine géologique d’Ile-de-France et de Christine Rollard, Présidente du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel.
  • 26 Novembre 2017 : Dossier de présentation des sites d’intérêt géologique des Yvelines – Lutétien à Beynes et Grignon – par la Direction Régionale et Interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE) Ile de France à destination du préfet des Yvelines en vue d’établir un Projet d’arrêté de protection de Géotope  : « …Les sites d’intérêt géologique de Beynes et de Grignon constituent les deux sites prioritaires à protéger en Ile-de-France en raison de la formation géologique concernée du Lutétien, étage de référence internationale qui tire son nom de la région parisienne (Lutetia, ancien nom latin de Paris) où il fut décrit la première fois ainsi que de l’extraordinaire richesse paléontologique très bien conservée qu’ils contiennent. Il est donc absolument nécessaire de préserver ces sites remarquables (…) en prenant des arrêtés de protection de géotope permettant de préciser les mesures de protection adaptées en fonction du contexte géologique local et des usages existants. »
  • Décembre 2017 : Suite à la proposition de la DRIEE, projet d’arrêté de protection de Géotope (APPG) par la préfecture des Yvelines
  • Le 26 mai 2018 : Arrêté de protection pris par le Préfet des Yvelines.

Les Cisterciens de la Drôme et la Géologie

En 1869, les moines cisterciens de l’abbaye d’Aiguebelle, fondée en 1137 dans la Drôme provençale aux confins du Dauphiné et de la Provence, ont inauguré une activité de chocolaterie qui a connu un succès remarquable. En plus de l’atelier initial installé dans l’abbaye, un deuxième atelier a été ouvert à Donzère (26) en 1875, suivi de deux autres ateliers en Algérie et au Maroc en 1942 pour compenser le manque d’approvisionnement de la métropole en matières premières pendant la guerre. Bien que la chocolaterie de l’abbaye ait fermé ses portes en 1935 et celle de Donzère en 1978, la Compagnie Chérifienne de Chocolaterie continue actuellement à produire le chocolat de la marque « Aiguebelle ».
Mais quel est le lien entre ces moines cisterciens d’Aiguebelle, leur chocolaterie et la Géologie ?